Patrimoine

Les Tortillards allaient d'Ouville la Rivière à Motteville, par Hermanville, Bacqueville, Saint Mards. Au début, en 1912 et 1913, chaque ligne était desservie par 3 ou 4 aller-retours journaliers.

Pour ses expéditions (camemberts et beurre), la laiterie de Royville a beaucoup utilisé ce moyen de transport.

C'est en 1947, après 35 ans de service que ces lignes ont été fermées.

Monument historique d'époque Louis XIII. Hugues MERLET avait fait ériger au XIème siècle, un petit manoir sur cette terre "le bois de Merlet". Jean BEUZELIN fit construire ce château en 1632. Après les bombardements de la seconde guerre mondiale, le château fût entièrement restauré.

Colombier. XVIIème siècle. Cet ancien pigeonnier par ses dimensions immportantes et rare par sa forme ovale montre la puissance des Seigneurs de Bosmelet.

Ses jardins à la Française et potager arc en ciel. Les plans du parc ont été dessinés en 1715 par Colinet, jardinier en chef de Le Notre. On peut remarquer l'alignement des 172 tilleuls plantés en 1718.

Orangerie. XVIIIème siècle. Près du château, l'orangerie fait le pendant à la Chapelle.

Chapelle. Les Thomas du Fossé de Bosmelet font ériger une chapelle en 1752

L'ancien château de Varvannes a été détruit en 1890 par un incendie.

Le bâtiment actuel a été reconstruit au début du XXe siècle à l'emplacement de l'ancien fief appartenant à la famille de Varvannes dont la première mention remonte à 1128 et à Jehan de Varvannes, homme d'armes, possible fondateur de la seigneurie.

En 1191, le fief d'Adam de Varvannes est donné aux moines de l'Abbaye de Jumièges par l'archevêque de Rouen. Le château est remanié au XVIIe, à l'initiative des Robert de Saint-Victor dont les armes, mêlées à celle des Bosmelet, ornent le portail d'entrée.

Cette famille a fourni de nombreux parlementaires et a possédé quantité de propriétés en Seine-Maritime.

On dit que Henri IV y aurait couché lorsque le 10 novembre 1591 ses troupes campent à Anglesqueville avant d'aller assiéger Rouen.

Entouré de hauts murs de brique, le domaine n'a conservé de son histoire qu'une cour masure du XVIIème siècle. Au centre de celle-ci se dresse un petit pigeonnier en briques à base octogonale et toit en ardoises ainsi qu'un grand manège, des écuries et une maison d'habitation à colombages très remaniée au cours du XXème siècle.

Aujourd'hui indépendant de la ferme, le château est une construction de XIXème siècle qui remplace l'ancienne maison des Mascarel

Oeuvre des moines de Saint-Evroult à la fin du XIème siècle. La Collégiale d'Auffay constitue un édifice des XIème, XIIIème, XVIème, XIXème siècles. Flèche : hauteur 77m

Appelée Collégiale, parce qu'elle est d'abord desservie dès 1060 par un collège de six chanoines. Gilbert, Seigneur d'Auffay, devient l'instigateur de cette fondation. L'église fût brûlée en 1472 par les soldats de Charles le Téméraire. Grâce à la générosité du roi Henri IV, le grand portail Ouest en grès est reconstruit vers 1600. En juin 1940, les bombardements endommagent gravement l'édifice qui ne retrouvera entièrement ses fonctions cultuelles qu'en 1967 (CL.M.H.1913)

Construite aux sources de la Saâne, on ignore la date de sa fondation, mais la présence de tuf dans le parement extérieur de l'église actuelle et la dédicace à Saint Martin indiqueraient une construction du XIIème siècle.

A droite du portail, une inscription rend hommage à l'ancien maire de la commune, l'Amiral Marquis de Montaignac, sénateur, ancien ministre, grand officier de la Légion d'honneur (1811-1891)

Saint Denis, premier évêque de Paris, martyrisé au 1er ou au 3éme siècle

Trace du XIIème siècle dans les arcades de la nef et du choeur

Le patronage de l'Eglise primitive fut donné à l'Eglise d'Auffay en 1079 par Godefreyd de Saint Denis et Richard II, baron d'Auffay, confirma la donation de l'Eglise de Saint-Denis à l'Abbaye de Saint-Evroult (Orne) entre 1150 et 1175. L'Abbaye de Saint-Evroult avait depuis 1079 édifié un Prieuré à Auffay

L'église en grès du XVIe siécle, d'Eurville, a appartenu en partage au châtelain du lieu et à l'abbaye du Tréport, qui possède alors un ancien prieuré à Eurville.

Située sur le versant Est de la vallée de la Saâne, elle renferme notamment une statue de Saint Nicolas en pierre du XVe et une chaire de Saint Pierre, statue en pierre polychrome du XVIe.

Portail et choeur du XIIème siècle ; clocher du XVIème siècle ; Pierres tombales du XIIIème et du XIVème siècle ; Croix de grès au cimentière de 1510 restaurée en 1875

Cette église date de la fin du XIème siècle. Elle renferme un Christ en plomb sur croix en bois peint représentant les évangélistes, classé monuments historiques. L'autel présente une particularité intéressante : il est décollé du mur de chevet permettant d'utiliser l'espace ainsi libre comme sacristie, les tiroirs du chasublier, où l'on rangeait les vêtements liturgiques, étaient encastrés dans le corps de l'autel : rappel du temps où les sacristies étaient rares dans nos campagnes.

Statut en bois polychrome de Saint Onuphre du XVIIème siècle

Gisant de Marie de Gouvis dans le Choeur de l'église

Blason de la famille de Mathan sur l'un des piliers du clocher

1846 - Grès et briques

La nef est précédée d'un portail surmonté d'une flèche couverte d'ardoises, les contreforts sont couronnés de vases en pierre, et un rang de modillons forme la corniche, les portes sont en plein cintre, les toits pentus et les pignons élancés sont couronnés d'épis de faîtage.

Elle renferme entre autres une copie de l'Assomption de la Vierge (d'après Murillo, don du roi en 1845) et à la tribune, un orgue à plusieurs jeux dont plusieurs sont rares et anciens. Il fût construit par M. de Saint-Victor pour sa fille entre 1850 et 1860. Malheureusement cet instrument est dans un très mauvais état, et nécessiterait une restauration aux frais considérables.

L'église de Gonneville est dédiée à l'ermite de Pontieu, Valéry de Leuconaüs, clerc d'une confrérie charitable qui au plus fort des épidémies de peste, va inhumer les morts et leur rendre les derniers sacrements.

De l'ancienne église du XIème siècle, il ne reste aujourd'hui que quelques pierres tuffeuses. Le transept nord en grès est du XVIème siècle ainsi que le clocher à base carrée en grès diminué à la suite d'un incendie provoqué par la foudre en 1915. La nef a été refaite en 1737. C'est à cette époque que l'on déplace le portail sur pignon occidental. Le choeur date de 1765 et le plafond de 1782. Dans le choeur se trouve une pierre tumulaire à triples personnages avec une date inscrite de 1547.

Construction en grès et en briques, il s'élevait sans doute antérieurement à cet endroit un sanctuaire, donné au XIème siècle à l'Abbaye Ste Catherine de Rouen et rebâti au XVIème siècle.

Après avoir subi plusieurs remaniements en 1676 et 1679, l'église a été en partie reconstruite en 1753 mais elle a conservé au sud quelques pans de muraille et des contreforts de la nef de l'époque Renaissance.

A l'intérieur de l'église, deux statues en bois polychrome : une sainte Wilgeforte en croix du XVIème siècle, donnant lieu par le passé à des processions de malades qui venaient implorer la sainte "vierge forte" (déformation populaire) et un saint Adrien du XVIIème siècle, héroîque soldat martyrisé à Nicomédie vers 303.

On peut également observer une peinture du XVIIIegrave;me siècle représentant Saint Sébastien, un grand Christ du XVIIIème siècle, un tableau représentant la résurrection de Marie, un Christ en faîence bleue du XVIIIème siècle.

Celle-ci fût érigée à l'effigie de Saint Sulpice de Bourges, né au VIe siècle. Ce dernier fit construire des églises et des monastères ; on lui attribua quelques miracles pendant son existence.

L'eau de la source aurait pour propriété de guérir les maladies de la peau.

Dénommés HOUZOU BENARD et PAQUET SIVIERE

Une légende raconte que le jour de procession du Saint Sacrement, deux huguenots, un Dieppois et un Altifagien outragèrent la foi catholique et furent condamnés à payer l'horloge de la collégiale et à sonner les heures et les offices. A leur mort, des automates les remplacèrent. Restaurés en 1867 à la suite d'un incendie provoqué par la foudre, ces jacquemarts tiennent des cloches de 15 kg chacune.

A cause des intempéries et victimes des pigeons, ils ont d'abord été restaurés en 1995 et remplacés en 1999 par de nouveaux jacquemarts à l'identique en bois exotique plus résistant que le chêne ! Ceux de 1873 sont visibles à travers les vitres de la mairie.

Grès et briques rouges

Le haut manoir Duplessis d'Argentré est établi vers 1830 sur un promontoire qui domine la vallée de la Scie. C'est la baron de Quatrebas, ancien capitaine de Charles X qui est à l'origine de cette construction en brique.

Cette demeure dépend alors de la baronnie du Bosmelet et est léguée à la fille de Blanche de Bosmelet, Marie, devenue comtesse Duplessis d'Argentré après son mariage avec Charles d'Argentré qui vers 1870 agrandit considérablement la bâtiment autour du corps central.

Stèle en granit érigée à la mémoire des soldats qui ont combattu le 10 juin 1940 et ont été tués, en particulier les Chasseurs Alpins et les Cuirassiers