Voici l’essentiel d’un texte que nous venons de trouver sur le web. Le sujet va carrément vous plaire. Car la thématique est « Actualité française ».
Diffusé sur Le Point – Politique, l’article suivant
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Titre exacte donné par le journal était: Retailleau truste la première place, Villepin remonte sur le podium
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Le « moment Retailleau » continue. Après s’être hissé, le mois dernier, à la tête de notre baromètre Cluster17-Le Point, le ministre de l’Intérieur conserve sa place en juin, avec 35 % d’opinions favorables. S’il n’est pas aussi populaire qu’après sa large victoire au congrès de LR face à Laurent Wauquiez – il était alors à 39 % –, Bruno Retailleau reste premier, devant Marine Le Pen (33 %) et Dominique de Villepin (32 %), qui gagne deux places et grimpe sur le podium des personnalités préférées des Français.
C’est la deuxième fois, depuis que l’institut de sondage teste l’ancien Premier ministre, qu’il figure dans le top 3. Le lancement de son nouveau parti, La France humaniste – dont Le Point avait dévoilé le nom –, et son récent activisme médiatique y sont sans doute pour quelque chose. À noter cependant qu’il est plutôt apprécié (27 %) mais peu soutenu (5 %). « Il faut distinguer sympathie et popularité, explique Stéphane Fournier, directeur d’études à Cluster17. Dominique de Villepin bénéficie surtout de sympathie. L’enjeu est que cela dure maintenant qu’il entre dans l’arène. »
Sur les 36 personnalités testées, seules quatre peuvent en réalité se targuer d’un soutien stable et durable : Jean-Luc Mélenchon, Bruno Retailleau, Marine Le Pen et Jordan Bardella. Les deux figures du Rassemblement national comptent d’ailleurs les plus forts taux de soutien – respectivement 19 % et 16 %. « Ces quatre-là ont une solide assise, une base électorale presque intangible. Quand les autres montent ou descendent, eux ne bougent pas », relève Stéphane Fournier.
Les deux têtes de l’exécutif, par exemple, ne cessent de perdre des places dans notre baromètre. Emmanuel Macron est 24e du classement et François Bayrou 35e, avant-dernier, juste devant Anne Hidalgo. Le président de la République et son Premier ministre font face à un « niveau de rejet colossal », d’après Stéphane Fournier : 69 % des sondés affirment ne pas apprécier le chef de l’État ; 63 % pour Bayrou. Leur action est par ailleurs sévèrement jugée : 2,7/10 pour Emmanuel Macron (– 0,2 depuis mai) et 2,3/10 pour François Bayrou (– 0,3).
Lucie Castets en tête dans l’électorat de Mélenchon
Toute la macronie, plus généralement, perd des plumes. Gérald Darmanin et Gabriel Attal, qui chutent de trois places, mais aussi Édouard Philippe – l’ancien Premier ministre et maire du Havre est évincé du podium et perd 5 points de popularité. La seule personnalité enregistrant une évolution favorable est… Lucie Castets (+ 3 %). L’ex-candidate du NFP pour Matignon reste assez méconnue – 42 % des personnes interrogées disent ne pas la connaître ou ne pas avoir d’avis sur elle – mais gagne près de 10 places. Fait notable : elle se place en première position dans l’électorat de Jean-Luc Mélenchon, devant ce dernier.
Bénéficiant vraisemblablement de son appel au rassemblement de la gauche le 2 juillet afin de discuter d’une candidature commune en 2027, la haute fonctionnaire est en hausse de 12 points dans l’électorat Insoumis et elle est même presque deux fois plus appréciée que le « chef » (41 % contre 23 %). « Lucie Castets a le mérite de tenir le drapeau de l’unité, ce qui est très important pour l’électorat du NFP », pointe Stéphane Fournier.
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Marine Tondelier, qui s’est également distinguée par ses appels répétés à l’unité, est aussi appréciée, figurant dans le top 3 de l’électorat LFI, devant Dominique de Villepin. Du reste, à la veille de l’été, le tableau général semble un peu figé. « Sans événement majeur, il n’y a pas de grosse rupture. Pour le moment, la séquence ressemble un peu à 2020, deux ans avant le scrutin présidentiel », décrypte Stéphane Fournier.
À la différence près qu’Emmanuel Macron ne peut pas se représenter, ce qui laisse un espace, pour l’instant inoccupé, au centre gauche. Un espace bientôt occupé par Raphaël Glucksmann, qui a présenté ce lundi sa « vision pour la France » ? Il est encore trop tôt pour le dire mais l’ex-tête de liste Place publique-PS aux élections européennes reste ce mois-ci dans notre top 10, en septième position.
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