Actus France: « Avant, on débattait en conseil municipal, maintenant, on crie sur les réseaux sociaux » #France

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Le cri d’alerte d’un élu local. Marie Cau, maire de Tilloy-lez-Marchiennes depuis 2020, a annoncé sa démission sur X mardi 14 janvier. Elle invoque « sept raisons principales », qui sont, selon elle, « partagées par de nombreux maires de petites communes ».

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La désormais ex-maire de la commune du Nord (moins de 600 habitants) rappelle d’abord la précarité du statut d’édile. « Les indemnités sont ridicules » et rendent l’engagement parfois impossible. Un constat partagé par l’enquête réalisée en novembre 2023 par le Cevipof et l’Association des maires de France (AMF), « Des maires engagés mais empêchés », qui constate que 48 % des maires en France considèrent leurs indemnités comme insuffisantes, contre 25 % en 2020.

La santé mentale des maires

À l’heure où François Bayrou a placé la santé mentale dans ses grandes causes nationales, Marie Cau nous rappelle que, « oui, c’est un gros problème » pour les élus locaux. « Il est lié à deux phénomènes : la surcharge de travail […] et l’agressivité et la frustration des gens » qui se déversent sur les élus. « Les maires cristallisent ce mécontentement. » Toujours selon l’étude AMF-Cevipof, 86 % des maires souffrent ou ont souffert de troubles du sommeil.

À LIRE AUSSI Marie Cau : « Il n’existe pas de danger trans »« Avant, on débattait en conseil municipal ; maintenant, on crie sur les réseaux sociaux. » L’élue dénonce l’exposition croissante aux incivilités et aux violences verbales. « Menaces, diffamations, harcèlements » notamment sur les réseaux sociaux. « La justice ne fait plus son travail », fustige-t-elle face à l’impunité du harcèlement en ligne. Malgré l’incitation des autorités à se tourner vers la justice, elle a « déposé trois plaintes qui n’aboutissent pas ».

A son tour, la loi « Zéro Artificialisation nette » (ZAN) est pointée du doigt. Le texte, voté en 2021, vise à mettre fin à l’artificialisation des sols en 2050 en arrêtant la construction de bâtiments sur les terres naturelles et agricoles. Même s’il est « justifié de protéger les terres agricoles », la loi « s’est imposée sans s’adapter aux petites communes ». « On se voit pénalisés sur des besoins comme créer des logements sociaux ou même installer un cabinet médical. » Et aux maires de se retrouver face aux tensions des habitants en appliquant des décisions gouvernementales.

À LIRE AUSSI « On forme une génération d’élus déconnectés »Elle regrette enfin la réforme des retraites, qui obligerait les élus à « reprendre une activité professionnelle ». Les maires sont âgés en moyenne de 60 ans, et sont à 40 % d’entre eux des retraités. Le recul de l’âge de départ à le retraite découragerait selon elle une grande partie d’entre eux à s’engager.

« Climat particulièrement toxique »


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Dans une lettre distribuée à tous les habitants de sa commune, elle évoque un « climat particulièrement toxique » au sein du conseil municipal qui bloquerait l’avancée des projets. Aussi, même si elle n’est pas militante LGBTQ +, elle s’afflige que certains postes ministériels soient occupés par des « personnalités ouvertement transphobes ».

Marie Cau livre un véritable plaidoyer pour « fluidifier la démocratie ». Notamment face à la « complexité grandissante des réglementations » qui « pèsent lourdement sur la gestion d’une petite commune ». L’accélération du rythme de démission des maires et des élus locaux est une réalité aujourd’hui en France. Elle est révélatrice d’une « fatigue républicaine » qui va nécessiter un courage politique pour réhabiliter et protéger les élus de première ligne.

« Avant, on débattait en conseil municipal, maintenant, on crie sur les réseaux sociaux »

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