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Titre exacte donné par le journal était: Ce qui attend le prochain commissaire européen à l’Agriculture
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Entre catastrophes naturelles, pressions réglementaires et concurrence internationale déloyale, l’inquiétude planait sur le conseil Agri-pêche qui s’est réuni à Bruxelles lundi. Les ministres européens de l’Agriculture ont sonné l’alarme sur l’état du secteur agricole. Passation de pouvoirs oblige, ni Annie Genevard, la nouvelle ministre française, ni Marc Fesneau ne pouvaient être présents à Bruxelles. Le nouveau commissaire à l’Agriculture, le Luxembourgeois Christophe Hansen (PPE), non plus, puisqu’il ne prendra ses fonctions que vers la fin de l’année.
Âgé de 42 ans, le Luxembourgeois, ancien eurodéputé, doit d’abord passer des auditions devant le Parlement européen. Il aura souvent l’occasion de croiser sa cousine, Martine Hansen, qui est ministre de l’Agriculture dans son pays depuis novembre 2023. Christophe Hansen, en tant que député européen, siégeait dans la commission du Commerce international et était suppléant en commission de l’Environnement.
Un portefeuille copieux
Le Luxembourgeois hérite d’un portefeuille aussi copieux qu’une assiette de choucroute garnie. La présidente von der Leyen lui a établi un menu cinq étoiles dans sa lettre de mission : concocter une « vision pour l’Agriculture » en moins de cent jours (un record pour la bureaucratie bruxelloise), doper la compétitivité des agriculteurs européens tout en verdissant la PAC, et jouer les Robin des Bois face aux géants de l’agroalimentaire qui écrasent les prix. Cerise sur le gâteau, il devra rajeunir un métier vieillissant. La herse devra être bien lourde pour tracer un sillon durable…
À LIRE AUSSI Six choses à retenir de la nouvelle Commission européenne « La PAC doit redevenir l’instrument qui garantit le revenu aux agriculteurs », a martelé Francesco Lollobrigida, le ministre italien, donnant le ton d’une réunion placée sous le sceau des crises multiples. Son homologue allemand, Cem Ozdemir, a quant à lui insisté sur l’urgence de la solidarité européenne face aux inondations qui ont frappé plusieurs États membres. « Nous sommes aux côtés de nos partenaires et amis européens face à la souffrance que les gens y vivent », a-t-il déclaré, saluant au passage l’annonce de 10 milliards d’euros du fonds de cohésion pour les régions sinistrées.
Mais c’est peut-être la ministre néerlandaise, Femke Wiersma, qui a le mieux résumé l’ambiance générale : « Politiquement, je pense qu’un vent légèrement différent souffle partout. La question est de savoir à quel point il souffle fort. » Une métaphore qui prend tout son sens à l’aune du rapport Strohschneider, issu du Dialogue stratégique lancé par Ursula von der Leyen, et qui a occupé une bonne partie des discussions.
La Pologne peu convaincue par le rapport Strohschneider
Ce rapport, véritable feuille de route pour l’agriculture européenne de demain, a reçu un accueil mitigé. Si Cem Ozdemir a salué son « approche équilibrée », cherchant à concilier les intérêts de l’agriculture et de la protection de l’environnement, d’autres, comme le Polonais Czesław Siekierski, ont souligné que les conclusions restaient « trop générales » et ne répondaient pas suffisamment aux attentes des agriculteurs.
Le Hongrois Zsolt Feldman, qui assure la présidence tournante du Conseil, a lui-même reconnu que « certains passages sont problématiques, notamment en ce qui concerne l’avenir de l’élevage ». Dans ce domaine, le rapport Strohschneider reconnaît la tendance à la réduction de la consommation de produits animaux et soutient un rééquilibrage vers les protéines végétales. Il vise à concilier durabilité environnementale, bien-être animal et viabilité économique du secteur. Une pierre dans le jardin du futur commissaire à l’Agriculture, le Luxembourgeois Christophe Hansen, qui aura la lourde tâche de transformer ces recommandations en actions concrètes.
La proposition franco-allemande d’une augmentation des aides d’État
Mais au-delà des considérations stratégiques, c’est l’urgence du quotidien qui a dominé les débats. La proposition franco-allemande d’augmenter l’aide de minimis, aides d’État de faible montant accordées aux entreprises, à 50 000 euros a reçu un soutien massif de 16 États membres. Ces aides de minimis, véritables bouées de sauvetage pour les agriculteurs en difficulté, sont des subventions que les États peuvent accorder sans autorisation préalable de Bruxelles, à condition de ne pas dépasser un certain plafond – actuellement fixé à 20 000 euros par exploitation sur trois ans. En proposant de rehausser ce plafond à plus du double, Paris et Berlin ont clairement mis le doigt sur le besoin criant de liquidités dans les campagnes européennes. Mais quand ? « C’est une question de semaines. Je pense plutôt à quelques semaines, pas des mois », a précisé le ministre polonais Siekierski, soulignant l’urgence de la situation pour de nombreux agriculteurs frappés par les catastrophes naturelles.
Les ministres ont également tiré la sonnette d’alarme sur la concurrence déloyale, notamment en provenance d’Ukraine. « Il n’y a pas de conditions de concurrence équitables, et c’est ce qui a affecté nos producteurs », a souligné le Hongrois Feldman, résumant un sentiment largement partagé. La délégation bulgare a indiqué un problème sur les importations d’œufs d’Ukraine. « Nous avons examiné les différents outils dont dispose l’Union européenne pour protéger son marché et ses producteurs », a indiqué le ministre polonais. Un nouveau mécanisme de sauvegarde automatique impose à la Commission européenne de réintroduire des contingents tarifaires si les importations de volailles, d’œufs, de sucre, d’avoine, de maïs, de gruaux et de miel dépassent la moyenne arithmétique des quantités importées au deuxième semestre de 2021, en 2022 et en 2023.
Face à ce sombre tableau, une lueur d’espoir : la volonté affichée de simplifier la PAC. « La simplification ne devrait pas signifier générer plus de paperasserie », a insisté la présidence hongroise, dans ce qui ressemble à un mea culpa collectif face à la bureaucratie bruxelloise.
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